Dois-je vendre mes actions Facebook (que faire en temps de crise)

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À moins que vous viviez sous une roche, vous avez fort probablement entendu parler de la panne « généralisée » qui a eu lieu chez Facebook le 4 octobre 2021. Ceux qui s’intéressent aux finances auront remarqué que le titre du Facebook a chuté d’environ 5 % dans le temps de le dire. En effet, le titre a perdu plusieurs milliards en capitalisation durant cette journée mouvementée.

L’information de cet article ne doit pas être interprétée comme un conseil financier.

Ainsi, vous pourriez vous questionner sur le fait qu’il pourrait être temps pour vous de vendre le titre. Si vous êtes un lecteur de l’IC depuis un certain moment, vous savez pertinemment que nous faisons la promotion de l’investissement à long terme et nous recommandons généralement de limiter les transactions de vente.

Que faire

Alors, la question qu’il faut se poser après un tel évènement est simple. Est-ce que les aspects fondamentaux de la société ont changé ? Vous comprendrez qu’une telle panne ne changera pas la mission et la vision de l’entreprise. Son modèle d’affaires reste le même, ses employés clés sont probablement toujours en place et si sa se trouve, on a possiblement mis la main sur une faille qui pourra être colmater. On pourrait donc qualifier cet évènement isolé comme du « bruit ».

Par ailleurs, vous savez probablement que nous recommandons l’investissement passif par l’entremise des FNB. Si vous avez opté pour une telle stratégie, vous ne devriez même pas vous poser une telle question puisque le FNB se balancera sans que vous ayez à vendre ou acheter le titre de Facebook.

Une des règles d’or que nous utilisons en investissement est la suivante : ne jamais transiger des titres en se basant sur des sentiments tels que la peur, l’anxiété ou la jalousie. En effet, le sang froid, l’analyse rationnelle et la vision à long terme sont à prioriser lorsqu’il est question de finances.

Je comprends qu’une telle situation puisse inquiéter des gens. Afin de démontrer mon propos, laissez-moi vous exposer quelques exemples d’évènements qui ont causé la panique sur les marchés. Vous constaterez que les gagnants dans les situations suivantes sont ceux qui n’ont pas vendu et qui ont conservé leur vision à long terme.

Les exemples

Facebook – 4 octobre 2021

Commençons par Facebook. Comme vous le savez, dans la journée suivant la panne généralisée, l’action de Facebook a reculé d’environ 5 %.

Voici le graphique où vous pouvez clairement voir l’effet de cette nouvelle sur la valeur de l’action :

Qu’en est-il depuis ce temps ?

Il est encore tôt pour tirer des conclusions. Cependant, nous pouvons clairement constater que si vous aviez vendu le titre le 4 octobre, vous seriez perdant à ce jour.

Facebook – 13 mars 2019

Saviez-vous que Facebook a connu une panne majeure en 2019 ? Que s’est-il passé avec le titre ?

Eh bien, le titre a perdu environ 7 % durant les quelques jours suivant l’évènement. Qu’est-il depuis ce temps ?

Voilà. L’évènement en question ressemble plus à une goutte dans l’océan qu’un évènement majeur pour l’entreprise. Dans les faits, le titre a connu une croissance de plus de 100 % depuis.

Amazon – 30 juillet 2021

Le 29 juillet 2021, Amazon annonçait ses résultats pour le trimestre (earnings call). Malgré une hausse des ventes et du bénéfice, l’action a chuté d’environ 7 % (entre autres choses) suite à la révélation d’une amende de 885 millions de dollars US.

Comment se porte l’action depuis ce temps ? Eh bien, dès le mois de septembre, l’action reprenait de la vigueur :

 

Il est tôt pour tirer des conclusions, mais je suis confiant à 99,9 % que dans 3 ans cet évènement sera presque invisible sur la charte de cette action.

 

Coca-Cola – 14 juin 2021

Si vous suivez notre Trivia Café (disponible sur Instagram et Tiktok ), vous savez que Ronaldo a fait diminuer la capitalisation boursière de Coca-Cola d’environ 4 milliards de dollars en retirant du champ de la caméra une bouteille qui était placée devant lui durant une conférence.

Au final, cet évènement n’a eu aucun effet réel sur la valeur de l’action puisqu’entre le creux du 18 juin et le sommet du 16 août, l’action augmentait de 7 %.

Coronavirus

Les derniers exemples étaient très spécifiques et ciblés. Cependant, je crois que cet exemple résonnera chez tous les types d’investisseurs (passifs, actifs, etc.).

La fameuse pandémie. En effet, en mars 2020, les marchés financiers se sont carrément effondrés. Les gains de la dernière année ont été soufflés en à peine un mois. Pour bien des gens, cet évènement allait marquer à tout jamais les investisseurs.

Après quelques mois seulement, le S&P 500 avait retrouvé son niveau prépandémie. D’ailleurs, l’indice a offert un rendement de près de 90 % depuis son creux de mars.

Conclusion

Il existe des milliers d’exemples d’évènements isolés qui ont causé la panique sur les marchés, mais qui de façon globale n’ont pas eu un impact significatif. Pour être un bon investisseur (bien caféiné), vous ne devez pas baser vos transactions sur les nouvelles quotidiennes, vous devez plutôt vous en tenir à votre plan à long terme. De plus, en n’écoutant pas tout le « bruit » qui entoure le marché, vous serez un investisseur beaucoup plus serein et vous vivrez clairement moins d’anxiété.

Par ailleurs, il faut noter que les causes derrière les variations des titres donnés en exemple ci-haut sont difficiles à isoler. En effet, lorsque la valeur d’un titre varie, il est difficile d’attribuer à 100 % cette variation à un évènement spécifique. Par mesure de simplification, nous avons fait des liens de causes à effet, mais nous savons pertinemment qu’il y a bien plus que ces facteurs qui ont affecté le prix.

Resources populaires de l’Investisseur caféiné

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