Le livre « Les millionnaires ne sont pas ceux que vous croyez » est en quelque sorte la version québécoise du livre « The Millionnaire Next Door ». Il s’agit d’un bon livre pour vous ouvrir les yeux sur ce que ça représente réellement d’être un millionnaire.
Aujourd’hui, on partage donc avec vous 2 histoires tirées de ce bouquin qui nous ont particulièrement interpelées ainsi que notre avis sur chacune de ces histoires.
L’objectif est de démontrer, comme le titre le laisse croire, que les millionnaires ne sont pas ceux que vous croyez.
D’emblée, l’auteur partage quelques statistiques qui viennent appuyer son point de vue. En effet, on croit à tort qu’être millionnaire c’est de conduire une Lamborghini et de se pavaner sur notre yacht. Or, la réalité c’est que la majorité des millionnaires vivent bien en dessous de leurs moyens. Par exemple, saviez-vous qu’aux États-Unis, « 62 % des ménages millionnaires ont des revenus annuels de moins de 100 000 $ » 1 ? Voici une autre statistique qui vient appuyer ce point : « on retrouve trois fois plus de ménages ayant des investissements d’un million de dollars ou plus vivant dans des maisons évaluées à 300 000 $ US que de ménage millionnaire vivant dans des maisons d’un million ou plus » 2.
Êtes-vous surpris ? Connaissez-vous des gens qui ont une valeur nette significativement plus petite qu’un million de dollars et qui pourtant vivent dans des maisons de plus d’un million ?
Voyons maintenant deux histoires que nous avons trouvées fascinantes et selon lesquelles nous pouvons tirer des leçons.
M. Café : L’histoire de Julien
« Montréalais célibataire de 45 ans aux cheveux poivre et sel, Julien a étudié en théâtre, écrit un roman et fait de la coopération internationale. Il habite un 4 1/2 dans le quartier Villeray. La plupart du temps il se déplace à pied ou à vélo. L’hiver il utilise sa voiture, une Honda Fit. » 3.
Julien est parvenu à accumuler une valeur nette dans les sept chiffres malgré un salaire moyen et des entrées d’argent irrégulières. Comment y est-il parvenu ? Il a rapidement compris que ses entrées d’argent allaient être instables. Alors, il a constitué un fonds d’urgence de 6 mois de dépenses qu’il prenait soin de renflouer dès qu’il y pigeait. D’ailleurs, lors des périodes creuses, il s’assurait aussi de réduire au minimum ses dépenses.
Comme vous pouvez le constater, Julien a appliqué deux concepts simples que nous enseignons : la création d’un fonds d’urgence et la réduction de ses dépenses . Ce sont ces concepts de base qui lui ont permis de réussir et de ne pas s’endetter lors des moments plus difficiles.
Ensuite, Julien a commencé dans l’immobilier dès ses études au Cégep en étant concierge dans le quintuplex que sa mère avait acheté. Ensuite, grâce à son expérience acquise, il a fait l’acquisition d’un bien immobilier à 30 ans. Puis, dans les 8 années suivantes, il a créé de l’équité dans ses immeubles puis il les a refinancés pour faire l’acquisition de nouveaux immeubles. Aujourd’hui, il possède un beau parc immobilier avec 29 locataires et c’est en grande partie ce qui lui a permis de se créer une valeur nette dépassant largement le million de dollars. Encore une fois, Julien a utilisé le principe de l’effet de levier afin de faire travailler son argent pour lui. Si vous souhaitez connaitre l’un de mes secrets qui m’a permis de faire l’acquisition d’un premier quadruplex avant 20 ans, je vous recommande de lire cet article.
Bref, ce qui me fascine avec l’histoire de Julien c’est qu’il est parvenu à s’enrichir sans avoir un salaire très élevé ni stable. Ensuite, il s’est assuré d’avoir une fondation financière solide pour être en mesure d’investir son argent par la suite. Son histoire me rappelle ma propre histoire puisque j’ai acheté mon premier quadruplex à 20 ans alors que j’avais un salaire d’étudiant. Finalement, l’histoire de Julien confirme ce qu’on s’entête à répéter constamment : l’important ce n’est pas combien tu fais, c’est combien tu gardes !
M. Thé : L’histoire d’Éric
Éric vend des balayeuses. Or, j’ai l’impression que ce n’est pas l’image que vous avez en tête lorsqu’on parle d’un millionnaire… Ai-je tort ?
Éric a fait l’acquisition de son magasin d’aspirateur alors qu’il avait déjà 3 enfants. Éric a toujours été un entrepreneur et il « venait de vendre ses parts dans l’entreprise d’entretien paysager et de déneigement qu’il avait cofondée 17 ans plus tôt, alors qu’il était encore aux études. Parti de rien, Éric avait 40 employés et 1,5 million $ de chiffre d’affaires lorsqu’il a vendu ses parts, à l’âge de 35 ans. » 4 Il aurait pu arrêter de travailler, mais cela ne l’intéressait pas.
D’une certaine façon, Éric a lui-même pu constater que les millionnaires ne sont pas qu’on croit, ou plutôt que plusieurs personnes qu’on pourrait croire millionnaires ne le sont pas et qu’ils sont même très loin de l’indépendance financière. Il s’est rendu compte que dans plusieurs des maisons luxueuses où il a installé ou réparé des aspirateurs, les gens qui y vivaient étaient souvent dans une prison de dette à cause de leur maison trophée et leurs véhicules luxueux. Ce sont d’ailleurs ces mêmes propriétaires qui donnaient des chèques sans provision.
Ce qui m’inspire de l’histoire d’Éric c’est qu’il a pu percevoir une excellente occasion d’affaire dans une entreprise moins que « glamour ». Souvent, les entreprises payantes sont ennuyeuses. En effet, vendre et réparer des balayeuses centrales peut sembler plate. Cependant, avez-vous une balayeuse dans votre maison ? Et votre voisin ? Et la tour de condo qui se construit au coin de la rue ? Eh oui, des balayeuses il y en a partout et Éric l’a bien compris.
Par ailleurs, Éric et sa femme ont vendu leur maison trophée après avoir voyagé pendant une année sabbatique. Ils se sont rapidement rendu compte que cette maison était beaucoup trop grande pour leurs besoins réels.
Conclusion
Être millionnaire ce n’est probablement pas aussi « glamour » que ce que bien des gens pensent. Alors, avant de travailler comme un fou toute votre vie pour devenir millionnaire, posez-vous les bonnes questions.
Voulez-vous paraitre pour un millionnaire ou l’être ?
Si votre aspiration est de dépenser un million de dollars, sachez que ce n’est pas comment les millionnaires vivent. Cependant, si votre aspiration est d’être libre et d’être celui aux commandes de votre vie, l’indépendance financière est pour vous !
Pour ceux et celles qui hésitent entre entamer le parcours de l’indépendance financière ou non, en se disant qu’il aime leur travail et qu’il ne souhaite pas arrêter de travailler, gardez en tête qu’il n’y a pas une obligation d’arrêter de travailler lorsque vous atteignez l’indépendance financière. En effet, il est beaucoup plus plaisant de travailler lorsqu’il s’agit d’un choix et non d’une obligation. Lorsque des opportunités se présenteront à vous, vous aurez le choix d’aller de l’avant et vous ne serez pas restreint par d’autres obligations tel que le travail.
Pour lire d’autres histoires inspirantes, je vous recommande fortement de lire le livre « Les millionnaires ne sont pas ceux que vous croyez » de Nicolas Bérubé. Le lien précédent est un lien affilié et il pourrait nous permettre de tirer une petite commission sans frais additionnels pour vous. Il s’agit donc du moyen le plus facile d’encourager notre blogue.
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1 Les millionnaires ne sont pas ceux que vous croyez (https://amzn.to/3rxywUH), p.25
2 Ibid.
3 Ibid., p. 106.
4 Ibid., p. 40.